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LE BLOG DU CAC-FORMATIONS

vie sociale

Reforme: Les personnes sous tutelle pourrons votées.

23 Février 2019 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale

Résumé : Lors du Congrès de Versailles, Emmanuel Macron annonce que les personnes handicapées sous tutelle pourront désormais voter sans qu'aucun juge ne puisse s'y opposer. Enfin citoyens ? 4 questions à Sophie Cluzel.

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Le 9 juillet 2018, le Président de la République convoquait le Parlement au Congrès à Versailles. L'occasion de rendre compte des actions menées lors cette première année du quinquennat mais aussi de rappeler le cap, ainsi que les prochaines réformes pour continuer la transformation du pays.

Les personnes handicapées mentionnées

Dans un discours fleuve d'une vingtaine de pages, se nichaient plus spécifiquement trois petites mentions en faveur de « nos concitoyens vivant en situation de handicap ». Le chef de l'Etat a d'abord rappelé la promesse d'augmenter l'allocation adulte handicapé « de 100 euros » -ce n'est en réalité que 90- ainsi que « la politique commencée de réinsertion dans l'école, dans le travail » qui sera poursuivie « avec des choix budgétaires clairs et un accompagnement renforcé (…) dans le cadre d'une politique de retour vers la citoyenneté pleine et entière que nous assumerons ». Emmanuel Macron a également promis un retour au droit de vote inaliénable pour les personnes qui sont sous tutelle. En France, plus de 385 000 majeurs seraient concernés par cette disposition, dont entre un quart et un tiers encore privés de leur droit de vote. La secrétaire d'Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, s'était déjà exprimée à ce sujet en février 2018 (article en lien ci-dessous), réclamant un droit de vote sans condition.

Sur décision du juge

Avant 2009, une décision du juge était obligatoire pour qu'une personne handicapée sous tutelle -dont la grande majorité sont handicapées mentales ou psychiques- puisse se rendre aux urnes mais la modification de l'article 5 du Code électoral a alors permis d'inverser la logique en consacrant le droit de vote, sauf avis contraire. Cela demeure néanmoins un « permis de voter » dont le juge est le seul évaluateur. Cet article contrevient ainsi à la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CIDPH) des Nations unies dont le 29e article affirme l'inaliénabilité du droit de vote pour toutes les personnes handicapées. De son côté, la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) avait plaidé pour l'abrogation de l'article L5, dénonçant une « rupture d'égalité entre les citoyens ». « On ne peut pas d'un côté affirmer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres et, de l'autre, leur retirer l'attribut le plus emblématique de la citoyenneté », faisait alors valoir la CNCDH.

Des suffrages dévoyés ?

La secrétaire d'État voulait donc aller plus loin en supprimant cette possibilité pour le juge : « J'ai consulté mes collègues, le ministre de l'Intérieur, la ministre de la Justice, et ça leur paraît élémentaire, ça fait des années qu'on aurait dû le faire », avait-t-elle ajouté, assurant avoir le soutien du gouvernement. Pourtant, en janvier 2017, dans les colonnes de La Croix, l'Association nationale des juges d'instance (ANJI) estimait qu'un « individu présentant un handicap mental lourd risque de voir son suffrage dévoyé ». Depuis, son point de vue a changé (lire questions ci-dessous). La secrétaire d'Etat rétorquait : « L'influençabilité, c'est ce qu'on a opposé pour que les droits des femmes ne soient réels qu'en 1944 ». Selon elle, « la société inclusive est celle qui reconnaît l'autre, quelles que soient ses différences, comme un être humain, aux mêmes droits universels ». La chose est désormais entendue. Dans l'entourage de Sophie Cluzel, on qualifie cette décision gouvernementale de « mesure forte sur la place de ces personnes en France ».

Réactions positives mais...

Reste à savoir quand elle sera mise en œuvre. Jacques Toubon, Défenseur des droits, qui avait recommandé dans son rapport sur « La protection juridique des majeurs vulnérables » (septembre 2016), de prendre les mesures appropriées, se « félicite » de cette décision et « appelle de ses vœux une réforme rapide du code électoral ». De  son côté, Matthieu Annereau, président de l'APHPP (Association pour la prise en compte du handicap dans les politiques publiques et privées), assure qu'il ne « peut s'agir que d'une première étape, le droit de vote ne pouvant s'exercer que si l'accès au vote est garanti pour tous ». Selon lui, la France doit engager un travail important sur l'accessibilité des bureaux de vote, la sensibilisation des personnels et assesseurs de ces bureaux, et sur l'accessibilité même des campagnes électorales. Ouvrant le débat, cet élu non-voyant encourage également à « aborder plus largement la question de la participation des personnes handicapées en politique ». sources Handicap.fr

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Handicap psychique... et horticulture...Pas à pas... expérience...

14 Novembre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Espaces Verts, #Vie Sociale, #Reconnaissance professionnelle

L'association Pas à pas est situé à Ruffiac sur le Pays de Ploermel Coeur de Bretagne. Elle a été créée en 1996 afin de permettre à des personnes qui éprouvent des difficultés de socialisation, de construire un parcours d'insertion et de développer des partenariats locaux.

sources You tube

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AAH et vie en couple

28 Octobre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Accompagnement professionnel, #VIE SOCIALE, #Moniteurs d'ateliers

Les sénateurs ont rejeté le 24 octobre 2018 une proposition de loi du groupe CRCE (à majorité communiste) visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint dans le calcul de l'Allocation adulte handicapé (AAH).

Le Sénat a supprimé par 171 voix (LR, LREM) contre 99 (CRCE, PS) le premier article du texte, faisant tomber la proposition de loi. Centristes et Indépendants se sont abstenus, ainsi que la majeure partie du groupe RDSE (à majorité radicale). "Vous pouvez compter sur nous pour diffuser le nom de ceux et de celles qui auront refusé de voter cette proposition de loi", avait prévenu auparavant devant la presse la présidente du groupe CRCE, la communiste Eliane Assassi. Elle a souligné que le même texte avait été porté à l'Assemblée nationale par Marie-George Buffet (PCF), "cosigné par des députés issus de groupes allant des Républicains à la France insoumise, en passant par La République en marche".

AAH : une augmentation:

"Notre objectif est avant tout d'envoyer un signe positif aux personnes handicapées", a-t-elle plaidé dans l'hémicycle, rappelant que le montant de l'AAH est "dégressif" dès que les revenus du conjoint atteignent "1 126 euros" et qu'elle n'est plus versée au-delà de "2 200 euros". "L'invalidité, ce n'est pas le conjoint qui la supporte, mais bien la personne handicapée", a-t-elle fait valoir. Le montant de l'AAH (819 euros par mois pour une personne seule) sera porté à 860 euros le 1er novembre, puis à 900 euros fin 2019. Une revalorisation en trompe l'oeil pour les sénateurs CRCE, car elle s'accompagnera de "l'abaissement du plafond de ressources en-deça duquel un bénéficiaire en couple peut toucher l'AAH" (article en lien ci-dessous).

Une mesure pas financée

Le débat a porté sur la nature de l'AAH. Pour l'auteure de la proposition de loi, Laurence Cohen, l'AAH a vocation à être "une allocation de compensation, et non une aide temporaire à l'instar des minima sociaux". "L'AAH est un minimum social", a au contraire défendu Sophie Cluzel, secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées. Elle "s'articule avec la solidarité entre époux, principe de base de notre modèle social", a-t-elle ajouté. "L'autonomie de la femme handicapée est un enjeu majeur. La faire dépendre des revenus du conjoint est d'un autre âge", a argumenté Esther Benbassa (CRCE). Disant "comprendre l'inspiration de cette proposition de loi", Arnaud Bazin, rapporteur spécial LR de la commission des Finances, a noté "qu'aujourd'hui elle n'est absolument pas financée". A suivre...

 
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Publié depuis Overblog et Facebook

16 Octobre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #société, #Vie Sociale, #Restauration, #Hebergements pour adultes EPHAD Maintien à domicile

Basta la purée ! Ce pourrait être un « fameux » slogan pour de nombreux gourmets handicapés. Marre du mou, du flasque, du ramolli, du matin au soir. Alors pourquoi pas des recettes de grands chefs dans leur assiette ? Fameuses, pour une fois ! L'idée peut sembler utopique ; elle est pourtant devenue réalité. « Mix et délices », c'est le nom d'un livre de cuisine qui propose 80 recettes réalisées par 30 grands chefs, aux textures adaptées  . On doit cette heureuse initiative au Réseau-Lucioles qui s'investit auprès de personnes ayant un handicap mental sévère, avec l'objectif, notamment, d'améliorer leur qualité de vie. Et, le confort des papilles, ce n'est pas du luxe.Nous le savons tous sur nos établissements ,au quotidien

Se nourrir, un parcours du combattant ?

Or, pour les personnes handicapées, l'alimentation, comme bien d'autres domaines, c'est souvent le « parcours du combattant ». Aller faire ses courses est déjà un obstacle en soi mais d'autres critères sont parfois « durs à digérer », et notamment les intolérances, les difficultés d'ingestion, les mauvaises postures qui peuvent, dans les cas les plus graves, mener à la malnutrition ou à la fausse route. Sans oublier les problèmes de santé orale et les carences en soins dentaires qui compliquent souvent la tâche

Des cuisiniers de talent

Les personnes handicapées ne sont pas seulement des gourmets et se glissent parfois derrière les fourneaux pour faire valoir leur talent. Le plus emblématique de tous, c'est Grégory Cuilleron, révélé par l'émission Top chef. Privé de l'usage d'un bras, ce jeune chef qui a ouvert son propre restaurant à Lyon, n'en manie pas moins le couteau et la cocotte avec brio. Il n'est pas le seul…  A l'occasion de la 16e édition du concours de cuisine « Un pour tous, tous pour un » organisé par Sodexo Santé Médico-social, huit cuisiniers se sont affrontés en finale sur le thème « Cultivez un dessert surprenant… à base de légumes ! ». C'est une création au nom savoureux de Subtil'Alliance, confectionné par l'équipe de la FAM Villa normande, qui a été récompensé par le jury présidé par le chef Michel Bras. Un hommage par un triple étoilé ? Et toque !

Merci encore à tous ,pour ce travail au quotidien!

Eliane RODRIGUES Nutritionniste ,formatrice au CAC FORMATIONS

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Hygiène des Locaux en établissement

8 Octobre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Entretien des locaux, #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale

 Hygiène ,qualité...Un enjeu essentiel en établissement. C’est une véritable culture de gestion qui est actuellement promue à la fois par les ARS (agences régionales de santé) au travers de leurs plans régionaux et par l’ANESM (Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux) par les procédures d’évaluation interne et externe.

sources You tube

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Avenir des éducateurs spécialisés?

25 Septembre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale

Educateur spécialisé pendant douze ans, Emmanuel Gutierrez, 38 ans, a décidé de se reconvertir. Après une formation d’un an, le voilà maraîcher, à ­2 kilomètres d’Aix-en-Provence et à 20 kilomètres de Marseille, sa ville. Désormais, il vend des paniers bio. « J’ai été déçu, confie-t-il, trop de paperasse, une hiérarchie pesante, un manque de moyens, le sentiment de ne pas faire au mieux. » La dernière année, il ­accompagnait de jeunes mineurs isolés. « Ils devaient être logés dans des studios, mais comme il n’y en avait pas assez, on les mettait dans des hôtels sordides. Etait-ce vraiment mieux que dehors ? »

L’ex-éducateur aime toujours son métier initial. C’est d’ailleurs pour mieux y revenir qu’il s’est lancé dans le maraîchage. « Dans trois ans, lorsque mon activité sera stabilisée, explique-t-il, je contacterai les associations d’insertion. Je proposerai des contrats de travail aux personnes qu’elles accueillent, avec un accompagnement. Au lieu de les trimbaler de mini-stages en mini-formations et remises à niveau, ces associations pourront proposer une activité qui a du sens, rémunératrice et valorisante. »

Malaise de la profession

Emmanuel Gutierrez exprime ainsi le malaise d’une partie de la profession. Comme lui, beaucoup assurent aimer leur métier. Qu’ils l’exercent auprès de personnes handicapées, de mineurs confiés à l’Aide sociale à l’enfance ou de populations en rupture, ils revendiquent leur fibre sociale, indispensable pour affronter la misère qu’ils côtoient. En première ligne face aux maux de la société, ils confient aussi être ­régulièrement en proie aux doutes et aux désillusions.

Alors que l’éducation spécialisée fait partie des professions « en tension » où l’on recrute, une étude de la direction statistique du ministère des affaires sociales et de la santé a fait état, en décembre 2016, d’une baisse de 5,8 % du nombre de diplômés sortis des écoles entre 2013 et 2015. Si l’on tient compte des ­diplômés par la validation des acquis d’expérience (VAE) et par d’autres voies, la baisse est de 3,5 %. Rien de spectaculaire, mais un signal tout de même.

Le recul étant limité, les centres de formation ne ressentent pas toujours cette moindre attraction pour la profession. En 2015, ces instituts totalisaient encore 13 732 étudiants, soit une baisse de 3,5 % en cinq ans. « Nous ­accueillons 30 étudiants chaque année et nous avons plus de 200 candidats à l’oral, explique Joao de Medeiros, responsable pédagogique à l’Ecole supérieure de travail social (Etsup) à Paris. Si nous en avons eu moins à l’écrit, c’est parce que désormais les écoles, hors des instituts régionaux de travail social (IRTS), proposent une admissibilité commune. Les candidats peuvent passer l’épreuve près de chez eux, et ensuite venir chez nous pour l’oral. »

Au centre de formation d’Ile-de-France des Ceméa (Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active,un mouvement d’éducation nouvelle), on affirme en revanche avoir pris la mesure du repli. « Nos statistiques sont claires : nous avons moins d’inscrits en éducation spécialisée et plus en formation de moniteur éducateur, un diplôme obtenu en deux ans contre trois pour le premier », affirme Nadia Azoug, la ­directrice adjointe. D’après elle, cela s’explique en bonne partie par les débouchés : « De plus en plus, les structures recrutent des moniteurs éducateurs, car ils ­coûtent moins cher, et cette formation devient une porte d’entrée dans la profession. »

Si le métier reste globalement épargné par le chômage, un secteur est touché : la prévention spécialisée. Céline Favre, 33 ans, a été durant quatre ans éducatrice de rue en Seine-Saint-Denis, avec des populations roms, puis dans un quartier difficile. Partie vivre à Lyon, elle cherche du travail dans la prévention spécialisée ­depuis plusieurs mois. Sans succès. « On est dehors toute la journée, sur le terrain, à essayer de rattraper des jeunes avant la rupture ou des mères seules qui sont à bout, explique-t-elle. C’est un travail difficilement quantifiable, dont les résultats prennent du temps. Les politiques préfèrent des dispositifs avec une rentabilité. D’où la baisse des fonds alloués par les départements et la fermeture de clubs de prévention. »

Un avenir incertain

En revanche, on continue de ­recruter des éducateurs d’autres secteurs : les Maisons d’enfants à caractère social (MECS) ou les foyers de l’enfance qui ­accueillent des jeunes placés et des mineurs isolés, les Instituts thérapeutiques, éducatifs et ­pédagogiques (ITEP) où l’on reçoit des enfants ayant des troubles du comportement, les Instituts médico-éducatifs (IME) réservés à ceux atteints de déficience intellectuelle… Comme il s’agit souvent d’internats, cela implique des gardes le week-end et la nuit.

Fabrice Benetti, 41 ans, est éducateur spécialisé à Marseille dans une association d’insertion par le logement, Habitat alternatif ­social. Il a débuté dans une MECS : « C’est le cœur du métier, un travail très formateur. Mais les horaires sont contraignants, surtout si on a une famille, et on est confronté à la violence, notamment verbale. L’usure vient vite avec le risque de burn-out. » Et le salaire n’est pas là pour motiver – pas plus de 1 300 euros net par mois au début.

Il y a aussi l’incertitude qui plane sur une profession en pleine évolution, où l’on doit ­répondre à des appels à projet, jouer la concurrence avec d’autres structures, imaginer des dispositifs pour les publics de demain… « On va vers une formation unifiée qui prépare à un seul métier de travailleur social, déplore Fabrice Benetti. Mais l’éducateur spécialisé n’a pas ­envie de remplir autant de ­papiers que l’assistante sociale. Il est là pour établir des relations, construire la confiance. »

Alors que l’on s’interroge sur les activités appelées à disparaître, victimes de la robotisation, l’éducation spécialisée, qui touche avant tout à l’humain, semble un métier d’avenir. « En est-on si sûr ? s’interroge Joao de Medeiros. L’intelligence artificielle progresse si vite. On peut imaginer que l’on créera de l’empathie artificielle et que des robots deviendront des compagnons… » Emmanuel ­Gutierrez, lui, est confiant : « Il y aura toujours besoin de personnes proches des populations fragiles et de la misère, pour faire tampon. ­Sinon, c’est la guerre civile. »

Sources le monde par Véronique Soulé

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Démystifier la psychiatrie pour mieux en parler..

24 Septembre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale

 
Clément donne la parole aux vulnérables sur YouTube

Résumé : Démystifier la psychiatrie pour mieux pouvoir en parler, c'est la lourde tâche de Clément depuis 2 ans. Sur YouTube, il livre des témoignages d'anonymes poignants pour mettre des mots sur les maux. Initiative primée aux prix Ocirp 2018.
 
  Un graal pour Clément Charron, jeune infirmier de 24 ans, à l'origine du projet. Dans ses vidéos, il livre des témoignages anonymes de personnes en souffrance mentale, physique ou sociale.

L'art au service des maux

Depuis un an, Clément partage des vidéos dans le but de sublimer le handicap. Sur sa plateforme, il comptabilise déjà plus de 11 000 abonnés. Il explique : « Je poste des vidéos qui mettent en scène artistiquement les témoignages de ces personnes. Elles sont rendues anonymes et réalisées à la demande et sous leur supervision. ». Après avoir voulu faire rire un temps, le jeune homme se tourne vers des contenus plus forts et partage ses expériences et les rencontres lors de ses différents stages dans le monde médical. Il veut démystifier la psychiatrie, promouvoir le partage, l'acceptation de la différence et se fait le relais entre le celui qui partage son histoire et le monde extérieur. Nadia Flicourt, cadre de santé, soutient le projet et en explique les bénéfices : « Parler du handicap à travers cette chaîne permet de dire ce que les personnes en situation de handicap pensent et ne disent pas. Les propos sont justes, vrais et vérifiés. ».

Un côté théâtral

« À partir du moment où le témoin me dit qu'il se reconnaît, quelle que soit la violence de la vidéo, alors j'estime que c'est vrai. », explique Clément. C'est donc tout un travail de mise en contexte et d'appropriation qui est fait, à l'image d'un travail d'acteur. « Je travaille beaucoup avec l'émotion, les bruitages, la musique, les images, de façon à embarquer le plus possible le spectateur dans la tête de la personne qui témoigne. ». Ce parti-pris fonctionne auprès des abonnés, comme Coleen Perat-boyer : «  Le côté théâtral favorise la transmission des émotions et rend la parole percutante, et c'est ce qui me permet de vraiment rentrer dans le témoignage ».

Avant tout du partage

Son ambition est de susciter un choc émotionnel et sensoriel, propice à générer une réflexion sur l'autre et sur soi. Cet espace qui promeut la tolérance et le vivre-ensemble est également un lieu d'interaction, où chacun est libre de s'exprimer, à l'image d'Aïnhoa Merry, dont l'histoire a fait l'objet d'une vidéo : « Pour moi, sa chaîne, c'est d'abord du partage de l'empathie et de la dédramatisation de tout ce qui tourne autour du handicap physique ». Des contenus qui peuvent servir aux aidants mais aussi aux équipes médicales. « Les thématiques sont très diverses, conclut Clément. J'ai pu traiter de la dépression, du trouble bipolaire, de l'anorexie mais aussi du handicap physique et également de la souffrance sociale. Tout cela est très lié, finalement. ».

sources:
Par , le 

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Langue des signes : 1ère journée mondiale !

23 Septembre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Moniteurs d'ateliers, #société, #Vie Sociale

 

                  Le 23 septembre sera désormais la journée internationale dédiée à la langue des signes. Ainsi en a décidé l'Onu pour promouvoir cette langue à part entière qui peine encore à faire valoir ses droits.

En décembre 2017, l'Onu a proclamé que le 23 septembre serait désormais la « Journée internationale des langues des signes ». Elle sera célébrée chaque année à compter de 2018 afin de mieux sensibiliser à l'importance des langues des signes pour la pleine réalisation des droits fondamentaux des personnes sourdes. Il n'existe pas de langue universelle ; chaque pays, voire chaque région, parle la sienne. Environ 100 000 personnes pratiquent la « langue des signes française » en France (chiffres 2014). La LSF a au moins un dialecte connu, la « langue des signes de Marseille », qui compte environ un millier de locuteurs.

3 siècles d'histoire

Le tricentenaire de la naissance du créateur de la langue des signes, l'Abbé de l'Epée (1712-1789), fut fêté en 2012. Le chemin vers l'acceptation fut long, nourri par des siècles d'aveuglement, dans une France longtemps rétive à la diversité. La situation a heureusement commencé à changer il y a une trentaine d'années, mais comment passer sous silence les errements du passé ? La République a lourdement failli vis-à-vis des sourds puisqu'en 1880 elle fixe comme objectif l'accès à la parole vocale et bannit la langue des signes des établissements spécialisés. Il faudra attendre 2005 pour que la loi handicap la reconnaisse comme « langue à part entière » dans le code de l'éducation.

Option au bac

Le 17 septembre 2018, Sophie Cluzel, secrétaire d'État au Handicap, s'est rendue à l'Institut national des jeunes sourds (INJS) de Metz. Cette visite ouvrait la Semaine internationale des langues des signes organisée par l'établissement messin qui accompagne près de 200 enfants atteints d'une déficience auditive et de troubles spécifiques du langage (TSL). Il a, à cet effet, conclu de nombreuses conventions avec des établissements scolaires du territoire afin de développer l'apprentissage de la LSF. Rappelons qu'elle fait désormais partie des « langues vivantes » qui peuvent être choisies en option au bac.

Une docu sur France 5

Pour autant, « qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans l'enseignement dispensé aux jeunes sourds ? », questionne l'émission L'œil et la main dans son documentaire « Enseignement bilingue, un combat sans relâche ». Alors que l'arsenal législatif est clairement favorable aux parcours bilingues, les parents doivent toujours se battre pour imposer le choix d'un enseignement en LSF pour leurs enfants... De la Normandie à l'Île-de-France, la parole est donnée aux familles pour comprendre leurs doutes et leurs attentes. Les échanges restent tendus avec l'Éducation nationale car de nombreux blocages demeurent. Plus que jamais la mobilisation s'avère nécessaire pour faire reconnaître cet accès légitime à l'enseignement bilingue. Ce documentaire de Véronique Bethonneau sera diffusé le lundi 15 octobre 2018 à 10h15 sur France 5.

Des asso pour apprendre

Dans ce contexte, l'association Mieux Vivre a vu le jour en 1988 avec l'objectif de contribuer par tous les moyens à la promotion active de la langue des signes. Elle ouvre, en 1994, son organisme de formation, l'École française de langue des signes, et par ce biais, contribue à la transmission de la LSF aux particuliers et aux professionnels. Elle propose par ailleurs des séances uniques de sensibilisation, programmées une fois par mois dans ses locaux parisiens (Paris 14) et ouvertes à tous ! D'autres initiatives ont vu le jour, comme l'Académie de la LSF, qui veulent faire « entendre » que les langues des signes sont des langues à part entière, un des piliers de « l'identité » sourde..


Sources Par , le 
 

 

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0:21 / 1:10 Amine, jeune trisomique employé chez Starbucks

16 Septembre 2018 , Rédigé par CAC-FORMATIONS Publié dans #Reconnaissance professionnelle, #société, #Vie Sociale, #Moniteurs d'ateliers

Grâce au soutien de l'association "Avec" créant le lien entre employeurs et personnes handicapées, Amine, un jeune homme trisomique a été embauché dans un Starbucks parisien. Aujourd'hui, il est parfaitement intégré à l'équipe et s'épanouit dans son travail. "On met une chemise, on est beau gosse. J'aime beaucoup mon métier, j'aime tout faire", explique-t-il. Une trentaine d'handicapés ont trouvé un emploi par le biais de l'association.

publication You tube

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